T for Time
Jeune gymnaste dans les rues de Lisbonne, août 2016.
T for Time
Après le tremblement de terre de Lisbonne en 1755, on récupéra des débris de calcaire et de basalte pour refaire les trottoirs de la ville, en créant des motifs. Oui, des images constituées de petits points noirs et blancs, bien avant la photographie… Le philosophe Jean-Paul Curnier ne s’y était pas trompé, ruines et photographie sont des sœurs romantiques, des fragments arrêtés qui nous installent dans un souvenir et nous invitent à lui restituer sa nature vivante. Cette petite ginasta, dressée sur ces fragments de ruines, nous confronte au Temps, celui avec un grand T que son corps dessine.