Miranda
Miranda
Le jour où Miranda m’aveugla du feu de ses vingt ans, elle omit de me lire mes droits. Elle ne me dit pas que j’avais le droit de garder le silence, moi qui me sentais obligé de lui parler sans cesse, pour la distraire, pour la faire rire, pour ne pas qu’elle se lasse. Je l’aimais comme un fou et lui racontais tout, ignorant que tout ce que je lui disais allait être utilisé contre moi. La prochaine fois qu’une fille vous met le grappin dessus, demandez-lui d’abord de vous lire vos droits.