Iskay

Iskay, Paris, 2001.

Iskay, Paris, 2001.

 

Iskay

 

Iskay, Nadia, Maurine, Carole, Peggy, Deborah, où êtes-vous ? C’était une autre époque, où les danseuses de cette troupe laissaient un photographe les suivre sur scène, en coulisses, dans les vestiaires et même chez elles, comme Iskay me laissant assister au rituel magique de ses gestes quotidiens. La seule chose qui comptait, c’était danser et faire de bonnes images. La « fétichisation des corps féminin comme objets de spectacle », la nécessité de « déconstruire le regard masculin » n’avaient pas encore contaminé les esprits et la création. Les filles s’y plaisaient, dans ce regard, se découvrant parfois plus belles qu’elles l’auraient imaginé. Ce qui caractérisait l’époque, c’était la confiance, la complicité, l’envie de faire de belles choses, ensemble.

 
 
Philippe Graton