Dry January
Dry January
Seul, j’écris dans ma chambre-bureau face à un mur sans lucarne —une fenêtre pour quoi faire ? Rien qui dehors m’inspire, ni flocons ni oiseaux, et voir les hommes s’écarter les uns des autres me donne plus envie de boire que d’écrire. Janvier est bien sec cette année ; je voudrais nager avec une sirène, boire du champagne et lire des poèmes. Dry January, quel beau titre pour un poème… et un sacré bon nom pour un cocktail. Champagne, gin, zeste d’orange ? L’inspiration n’attend pas, je pose ma plume et commence les recherches.